Realismo Magico

Une proposition visuelle de la montée aux drapeaux du Château de la Bâtiaz

Le Ganioz Project Space (GPS) OFF présente Realismo Magico, une proposition visuelle de la montée aux drapeaux du Château de la Bâtiaz, réalisée par Nicolas Constantin, alias Nicko.

CLIENT



Ganioz Project Space (GPS) OFF, Martigny

SERVICES



Fine Art, Illustration digitale

ABOUT PROJECT


Du 7 juin au 28 octobre 2018, le Ganioz Project Space (GPS) OFF présente Realismo Magico, une proposition visuelle de la montée aux drapeaux du Château de la Bâtiaz, réalisée par Nicolas Constantin, alias Nicko.

Nicolas Constantin, alias Nicko, globe-trotter au regard aiguisé, a développé un goût pour un esthétisme aux influences multiples grâce à ses nombreux voyages. C’est durant l’été 2015, lors d’une expédition en Colombie, que la série Realismo Magico voit le jour, d’abord sous la forme de dessins réalisés au stylo dans son carnet de croquis. Les aplats de couleurs vives et lumineuses qui composent chacun des drapeaux ainsi que les imperfections et les tâches de peinture rappellent la bombe aérosol, outil de prédilection de l’artiste.

 


En retravaillant ses dessins et ses graffs par voie digitale, Nicko parvient à ajouter de la texture, des dégradés de couleur et des effets, élargissant ainsi le champ des possibles et permettant une grande flexibilité dans le processus de création. La vivacité des couleurs, l’enchevêtrement de divers éléments à la manière du collage et le recours à une technique picturale hors du sillage des outils conventionnels font écho au pop art.

L’influence d’un art précolombien transparaît sur les quatre drapeaux, notamment par une ornementation riche qui semble dérivée de la technique du tissage, des rythmes équilibrés et des arrangements géométriques subtils. Les personnages à la silhouette trapue, aux traits de visage larges, aux parures de tête opulentes et aux nombreux bijoux semblent tout droit sortis d’un panthéon d’êtres fantastiques et surnaturels. La végétation abondante et verdoyante reflète le tropicalisme d’une nature effrénée. Les quatre drapeaux embarquent le promeneur arpentant le chemin sinueux menant au Château de la Bâtiaz dans un voyage à travers l’Amérique latine sur fond de cumbia entraînante.